''Limitation is creation'' dit Hindz, un Youtubeur.
Jouer avec la matière c'est entretenir une relation avec les possibles et émettre des boundaries.
Affiner sa vision de ce qui reste, ce qui sort et ce qui est invité à arriver, est pour moi une roue constante de raffinement de la clarté de ma vision de vie désirée.
Le choix est une limitation qui enligne la liberté créative. La création se fait dans un lieu mental, émotionnel et physique. Il y a donc un lien entre la délimitation interne et la concrétisation externe.
Lorsque je crée, il y a le oui et le non, mon nord et mon sud.
Le refus est mon allié.
L'excitation mon étoile polaire.
On peut appeler ces voix qui dirigent dans le système interne, le groupe ''critique'' ou bien, le gardien de la vision.
C'est le cadre. C'est le territoire. C'est le volant.
Lorsque je commence à créer, mon environnement change, des paysages émergent, des possibilités fraîches me rencontrent, de nouvelles opportunités me suivent où je décide d'aller. Je comprends que mes rêves imaginés, ressentis, guident mon alignement dans la vraie vie, dure, frétillante, texturée.
Je tisse des rêves, des rêves lucides, expérientiels.
Je couds mes rêves ensemble en bougeant l'énergie, en remodelant les murs invisibles que je me suis créés sans m'en rendre compte.
Je me refais des murs, un peu plus loin, que je re-détruirai plus tard, pour reconstruire plus loin.
Trop de liberté donne le vertige et dilue.
Pour faire le poids avec la vastitude des possibles que j'envisage, je dois proportionnellement densifier mon authenticité, ma couleur, ma substance, pour ne pas me perdre, me lessiver, m'effacer dans ce territoire.
Garder son ground en sortant du connu est le jeu.
댓글